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Cours d’histoire de l’art avec l’Ecole du Louvre

Les 10, 17 et 18 octobre.
Découvrez la Renaissance grâce aux conférences du Louvre proposées par deux conservatrices du musée national de la Renaissance du Château d’Ecouen.

Vivre à la Renaissance : La culture matérielle des cours européennes au XVIe siècle

Cette découverte de la Renaissance s’articulera autour de deux modules, le premier dispensé par Aurélie Gerbier, le mardi 10 octobre.
Le second cycle sera assuré par Julie Rohou, les 17 et 18 octobre.

Mardi 10 octobre
– de 14h à 15h30
– de 16h à 17h30
Enfances. Naître et grandir à la Renaissance
Banquets de la Renaissance : les arts de la table

Mardi 17 octobre
– de 14h à 15h30
Les objets du sentiment : amour et mariage
– de 16h à 17h30 Divertissements de cour : de l’idéal chevaleresque au parfait courtisan

Mercredi 18 octobre
– de 14h à 15h30
De Profundis : la mort comme un spectacle

Inscriptions préalables obligatoires sur le site de l’école du Louvre : https://auditeurs.ecoledulouvre.fr

Racines de Ciel : Miquel de Palol

Mercredi 4 octobre à 18 h 30
Racines de ciel reçoit l’écrivain catalan Miquel de Palol, Prix Ulysse 2023, en présence du
poète et traducteur François-Michel Durazzo.
L’entretien sera animé par Sandra Alfonsi.

Barcelonais né en 1953, issu d’une impressionnante lignée de troubadours et de poètes, architecte de formation, Miquel de Palol est l’auteur d’une oeuvre titanesque et multiprimée, composée de nouvelles, d’essais et de romans, mais aussi d’une soixantaine de recueils de poésies. Son premier recueil paraît alors qu’il a 19 ans. Ses romans, au long desquels on retrouve plusieurs centaines de personnages dont les destins s’imbriquent les uns dans les autres, constituent une véritable « Comédie humaine » composée de plusieurs gros volumes.
Cette machine narrative hors norme déploie tous les artifices qui font de chacun des livres de Miquel de Palol une aventure de lecture. Cet auteur, qui n’a rien à envier à ces grands bâtisseurs d’univers que sont Frank Herbert, Isaac Asimov ou Dan Simmons, est sans nul doute à l’heure actuelle le plus ambitieux romancier européen et l’un de ses rares nobélisables.

Entrée libre

Conférence : Le lycée Fesch d’Ajaccio, voyage dans l’architecture, de Napoléon au Front Populaire

Jeudi 5 octobre à 18h30, avec Jean-François Mata, CAUE

Le lycée Fesch tel qu’on le connait aujourd’hui n’a pas encore fêté sa 100ème rentrée mais il trône sur le cours Grandval comme s’il avait toujours été là. Etablissement cher au coeur des ajacciens, son histoire débute bien avant sa naissance. Comme souvent dans ce XIXe siècle, la volonté impériale va être le point de départ d’un long chemin tortueux qui n’aboutira finalement qu’en 1936, après plusieurs déménagements, projets architecturaux abandonnés, le conflit de 14-18 et les mouvements sociaux des années 1930.
Cette conférence animée par Jean-François Mata est proposée dans le cadre du partenariat entre la Ville d’Ajaccio et le CAUE de Corse autour du label Ville et Pays d’Art et d’Histoire.

Grande galerie, entrée libre

Visites guidées : les chefs d’oeuvres du Palais Fesch

Les vendredis 6, 13, 20 et 27 octobre à 14h30

Cette visite, présentée par un guide conférencier, permet de découvrir un panorama exceptionnel de la peinture du XIVe au XIXe siècle. OEuvres de Botticelli, Titien, Véronèse, Poussin). Surprenant et à ne pas manquer.

Rendez-vous à 14h30 au Palais Fesch.
Tarifs : de 5€ à 10€ (Renseignements auprès de l’Office Intercommunal de Tourisme), billetterie en ligne et à l’OIT

Conférence : Les écoles d’Ajaccio

Jeudi 12 octobre à 18h30, par Laure Quatrini-Ceccaldi, A Mimoria
Les écoles de la ville d’Ajaccio (1760-1960), une sacrée histoire !
Tout est confus, touffu, décousu. Mais cette histoire est le reflet à la fois de cette période pour le moins tumultueuse corse et française mais aussi de la petitesse et du manque de moyen de la ville et de la francisation inéluctable de la société. Intervenants nombreux, religieux et laïques, lieux interchangeables et à usages multiples, élèves studieux certes mais aussi facétieux, voici tout ce que Laure Quatrini-Ceccaldi veut nous faire partager.
Surintendante d’usine de formation, passionnée d’histoire sociale du XIXe et XXe siècles, retraitée très active dans plusieurs domaines, elle est membre de l’association A Mimoria depuis une vingtaine d’années où elle intervient également comme conférencière.
Elle rédige régulièrement des articles et des monographies publiés dans les bulletins destinés aux adhérents.

Grande galerie, entrée libre

Festival Corsica doc

Samedi 14 octobre à 14h30 : “Portraits peints et portraits filmés”
Déambulation avec Hervé Gauville, critique d’art et de cinéma, entre portraits peints et portraits filmés dans les collections du musée
En peinture, le portrait est un genre que l’Académie plaçait au-dessous de la peinture d’Histoire et au-dessus du paysage et de la nature morte. En tant que tel il existe au moins depuis l’Égypte antique et on a coutume de considérer qu’il prend son plein essor à l’époque de la Renaissance lorsque le sujet s’introduit comme motif central.
Au cinéma, le portrait ne ressortit à aucune taxinomie particulière. Tout juste se décline-t-il sous forme de biopic ou biographie filmée dès lors qu’il narre la vie d’un individu célèbre, de préférence mort.
Tenter d’établir des correspondances entre portraits peints et portraits filmés relève a priori de la gageure. Plutôt que d’éléments de comparaison, la recherche de correspondances, d’échos, de résonances permettra une approche plus significative.
Ainsi la déclinaison du portrait en ses variations peut-elle mettre en relation le portrait de famille dressé à la fois dans de nombreux films, documentaires ou de fiction, et dans les innombrables « Sainte Famille » présentes dans l’art, italien ou hollandais, notamment. Ou bien le portrait d’un ou d’une inconnue, ou encore le portrait d’une vie, le portrait d’artistes (peintre, cinéaste ou musicien), par exemple. Les portraits d’archives offerts par le cinéma ont à voir avec les portraits légendaires ou mythologiques dont regorge l’histoire de l’art.

Dimanche 15 octobre à 14 h : Rencontre avec Claire Simon, la femme à la caméra,
Master class dans la grande galerie du Palais Fesch
Nous reviendrons avec Claire Simon sur son dernier film, Notre corps, mais aussi sur son importante filmographie qu’elle définit elle-même comme un travail destiné à débusquer la fiction dans la banalité du réel.
La caméra comme le pinceau d’un peintre. La super 8 pour filmer son père (Une journée de vacances, 1983), la vidéo pour filmer le médecin de famille (Les Patients, 1989), le 35mm pour filmer l’actrice Miou-Miou (Scènes de ménages, 1991)… Dans ses premiers films, Claire Simon a cherché l’instrument idéal. Celui qui conviendra à sa main, à son regard, à l’Autre… à son film, documentaire comme fiction. Dans ses documentaires suivants, ayant « fait la caméra à sa
main », on retrouve cette même apparence d’un cinéma léger, direct, et en même temps la force d’un film de cinéma, qui se déroule comme un conte philosophique (Récréations, 1991), une histoire à suspense (Coûte que coûte, 1995), une romance (800km de différence, 2001), une immense scène de théâtre (le Bois dont les rêves sont faits, 2015) … Ses fictions s’imprégnant, elles, d’une vraie force documentaire : Ça brûle, (2006), Les bureaux de dieu
(2008), jusqu’au très beau Vous ne désirez que moi (2020).
Ethnologue de formation, initiée au cinéma via le montage, il est peu dire que Claire Simon aime brouiller les notions de documentaire et de fiction. “Dans mes documentaires, la fiction est la référence, dit-elle. J’essaie de filmer des gens qui étaient, sont travaillés par la mythologie de la fiction. La banalité contient de la fiction, mon travail est de la débusquer.” La plupart de ses films se déroulent ainsi selon une histoire, un scénario in progress que la réalité est seule à
inventer. Tout en travaillant en chemin des questions de cinéma. Ainsi du dernier opus de Claire Simon, Notre corps. Démarré comme un documentaire à la Wiseman dans un hôpital parisien, caméra discrète et oreille tendue, le film fera bientôt, avec l’irruption du corps même de la cinéaste à l’image, quasiment oeuvre de fiction. C’est qu’elle est allée jusqu’au bout du film, de la logique artistique du film, accordant encore une fois la musicalité
cinématographique avec sa respiration propre.
Entrée libre, sur réservation dans la limite des places disponibles : fatimacorsicadoc@gmail.com

Les dimanches en musique en partenariat avec l’association Clavecin en Corse

Dimanche 15 octobre à 16 h
“Méditerranée médiévale, entre parchemin et mémoire”
Par l’ensemble Idrîsî, avec Thomas Fournil

Clavecin-en Corse a confié à un luthiste et musicien éclectique, Ondrej Jaluvska , une cetera prêtée par Ugo Casalonga, et des pièces du manuscrit de Stefano Allegrini de 1720, retrouvé dans le couvent franciscain de Cateri en Balagne. On trouve dans ce manuscrit de nombreuses tablatures de danses, menuets, gaillardes, saltarello, …et les célèbres « follia di Spagno ».
Le luthiste propose autour de ce manuscrit un récital inspiré et nourri de sources musicales des XVIIe et XVIIIe siècles, au croisement de l’Italie, de la France, des îles de Corse et d’Angleterre. Un voyage enchanteur dans le monde des cistres. (G.G. Kapsberger, S. Allegrini, J. Playford, G. Sanz…).

Grande galerie
Tarif : 12€, gratuit jusqu’à 18 ans.

Racines de Ciel : Laurent Binet

Vendredi 20 octobre à 18 h 30
Racines de ciel reçoit l’écrivain Laurent Binet
L’entretien sera animé par Philippe Costamagna et Sandra Alfonsi.

Agrégé de lettres modernes, Laurent Binet enseigne dans le secondaire durant dix années en Seine-Saint-Denis, puis à l’université, expériences qu’il racontera dans La Vie professionnelle de Laurent B., son deuxième livre, paru en 2004 (éd. Little Big Man). Six ans plus tard, il gagne le Prix Goncourt du premier roman pour HHhH (acronyme de « Himmlers Hirn heisst Heydrich : le cerveau d’Himmler s’appelle Heydrich ») ; ce livre raconte la véritable histoire de l’opération
Anthropoid, menée par deux soldats tchèques au nom des services secrets britanniques afin d’assassiner le dirigeant nazi Reinhard Heydrich. En 2015 paraît La Septième fonction du langage (Grasset), lauréat des Prix du roman Fnac et Interallié, tandis que Civilizations (Grasset, 2019) obtient le Prix de l’Académie française. Dans cette uchronie, Christophe Colomb et les conquistadors espagnols n’ont jamais découvert les Amériques et l’Europe de 1531 est dominée par l’Empereur inca Atahualpa. Poursuivant l’exploration de l’Histoire du monde et profitant de ses zones d’ombre, Perspective(s), son dernier roman, narre l’assassinat du peintre florentin Pontormo en 1557 et les déboires qui en découlèrent. Il vient de paraître chez Grasset dans le cadre de la rentrée littéraire.

Entrée libre

Plus d’infos

Palais Fesch-musée des Beaux-arts 50-52 rue du cardinal Fesch 20 000 Ajaccio Tél : 04 95 26 26 26 Site Internet du musée Fesch

Le musée est ouvert tous les jours de la semaine. Du 1er mai au 31 octobre, de 9h15 à 18h Du 1er novembre au 30 avril, de 9h à 17h

Fermeture annuelle : 25 décembre & du 1er au 15 janvier

Voir les actus Culture et Patrimoine

Les Amis du Palais Fesch

Pour adhérer à l’association des Amis du Palais Fesch ou pour tous renseignements vous prendre contact par courrier ou par mail :

Amis du Palais Fesch
50 rue Fesch
20000 Ajaccio
Mail : lesamisdupalaisfesch@gmail.com

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