Peri

Le village  est étalé au bas d’un contrefort montagneux (alt. 450 m), couronné par une forêt composée de chênes-verts, bruyères, arbousiers et châtaigniers.
Deux hameaux sont situés à proximité du village, l’Olmo et la Salasca.
Au-dessus des maisons, se trouve un espace limité par deux rivières, constitué d’anciennes terrasses de cultures.

Le nom corse de la commune est I Peri.

Le village de Peri est l’un des plus anciens de la vallée de la Gravona. On peut en effet y trouver de nombreux sites préhistoriques, comme en témoigne la découverte d’objets lithiques, des céramiques, des meules à grain portatives et même des gravures rupestres.

Au Moyen-âge, le village a une place stratégique comme en est la preuve, les ruines du château de Castidacciu.

Faits notables : Au XV^ème siècle, Sampiero Corso échappa de peu aux Génois aux portes d’un de ces casteddi de Peri. Après la tentative infructueuse de la prise de la Citadelle d’Ajaccio, en octobre 1763, Pascal Paoli se replia à Peri, où il passa trois jours.

Aujourd’hui, la proximité avec Ajaccio permet à la commune de poursuivre son développement. Sa population ne cesse de croître.

L’église San Lurenzi de Peri a été rénovée en 1900. Elle possède trois statues du XVII^ème et du XVIII^ème Siècles. Il faut noter que l’intérieur a été redécoré pendant la seconde guerre mondiale par un artiste florentin Giulio Marina exilé en Corse par la police Mussolinienne.

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